Ce n’est pas tous les jours qu’une nouvelle console Nintendo pointe le bout de son nez. Huit longues années se sont écoulées depuis la sortie de la révolutionnaire Switch, et l’attente autour de sa successeure se fait sentir depuis quelques mois. J’ai eu la chance de découvrir la console avant sa sortie le 5 juin 2025. Mon avis en 2 mots ? Nintendo a de solides arguments à faire valoir pour justifier cette longue attente. Explications.


Plus grande mais plus lourde ?

Dès la première prise en main, on est en terrain connu. La Nintendo Switch 2 conserve un format globalement similaire à son aînée, malgré une légère augmentation de la taille. Ce changement subtil se traduit par une prise en main étonnamment plus confortable, notamment au niveau des sticks analogiques, qui se révèlent bien plus agréables à manipuler que sur le modèle actuel. La console est un peu plus lourde, mais on ne s’en aperçoit pas vraiment une fois en main.

Si elle est plus grande que son ainée, la Nintendo Switch 2 est toujours aussi fine.

Un mot sur l’écran

L’écran, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, est vraiment bluffant. Sa diagonale de 7,9 pouces est son premier atout, mais il impressionne surtout par ses couleurs vives et contrastées. Non, ce n’est pas de l’OLED, mais on est bien loin de l’écran un peu terne de la première Switch.

Un confort supérieur

Nintendo semble avoir tiré des leçons du passé concernant la fixation des Joy-Con. Le nouveau système d’attache magnétique des Joy-Con 2 inspire confiance : les aimants sont puissants et maintiennent les manettes solidement en place – je l’ai personnellement testé et approuvé. Il ne faut pourtant qu’un clic pour les séparer de l’unité principale. Bluffant, et surtout beaucoup plus pratique.

Clac, et c’est fixé.

Vous avez le contrôle

Pour jouer de manière plus classique, deux possibilités s’offrent à vous. D’abord, le support permettant de transformer les Joy-Con 2 en une manette traditionnelle. Lui aussi a été légèrement repensé, notamment avec l’ajout de gâchettes GL et GR au niveau des poignées. Plus grand, il est aussi forcément plus confortable.

Autre nouveauté de ces Joy-Con 2 : le mode souris. S’il ravira sans doute les joueurs PC, je l’ai trouvé un peu crispant pour les mains sur la longueur dans des jeux particulièrement prenants comme Metroid Prime 4. Dans d’autres, comme Super Mario Party Jamboree, cette nouvelle fonctionnalité donne naissance à des mini-jeux inédits et originaux. Seul bémol, et pas des moindres, il faut constamment disposer d’une surface plane, comme pour une vraie souris. Pas si pratique, donc.

Le mode souris doit encore faire ses preuves.

Malgré tout, rien ne pourrait détrôner le confort de la manette Pro Nintendo Switch 2. Si elle ne semble pas bien différente de celle de sa prédécesseure, sa texture plus matte rend la prise en main encore plus agréable. Les sticks sont encore plus souples on note la présence d’un port jack pour brancher un casque audio, de même que les 2 nouveaux boutons GL et GR.

Et pour accompagner l’arrivée des titres Nintendo GameCube pour les abonnés au service Nintendo Switch Online, la légendaire manette Nintendo GameCube fait son grand retour. Inutile de revenir sur son ergonomie – on n’a jamais fait mieux – mais un mot quand même pour souligner son poids plume, le confort du sans fil (évidemment), ainsi que quelques discrets boutons supplémentaires pour revenir au menu Home ou prendre une capture d’écran.

La star du lancement, Mario Kart World.

Une évolution plus qu’une révolution, oui, mais une évolution nécessaire et pour le moins réussie. Avec ses multiples améliorations ergonomiques, la Nintendo Switch 2 s’annonce plus agréable à utiliser au quotidien, notamment en mode portable. La machine est bien finie et les matériaux respirent la qualité. Le gain de puissance se fait également ressentir en fonction des jeux : temps de chargement réduits au strict minimum, animations fluides et finesse des graphismes confirment le saut de génération. Et surtout, et c’est bien là le principal, les premiers jeux annoncés s’annoncent particulièrement solides, et devraient convaincre les plus réticents à débourser la coquette somme demandée pour ce nouveau bijou, 469 euros tout de même. On y reviendra.

C’est vrai que la console est plus grande mais elle n’a pas l’air plus lourde. Et les joy-con magnétiques sont vraiment pratiques. On voit aussi que les graphismes ont été améliorés. J’ai hâte de continuer à jouer à Mario Kart World !

Iwen, 9 ans

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Merci à Nintendo Benelux pour l’invitation.