Super Smash Bros. Ultimate était sans conteste le jeu-phare de Nintendo lors du dernier E3, le salon du jeu vidéo qui s’est tenu la semaine dernière à Los Angeles. J’ai eu la chance de pouvoir l’essayer pendant près d’une heure, et je vous livre mes premières impressions à chaud !

« Ils sont tous là ! »

Petit rappel sur le concept du jeu pour les deux du fond qui ne suivent pas : Super Smash Bros. est un jeu de combat pas tout à fait comme les autres puisqu’il fait se rencontrer les stars de la plupart des séries iconiques de Nintendo. Chaque opus permet donc de découvrir des joutes improbables entre Pikachu, Link ou encore Mario, le tout parsemé d’objets et de bonus eux-aussi provenant de toutes les séries éditées par Nintendo, même les plus obscures. Autant dire qu’il y en a un paquet.

La particularité de cet épisode ? Le casting d’abord, puisque l’intégralité des personnages qui ont un jour participé à un épisode de Super Smash Bros. sera présent, y compris certains oubliés comme Pichu, Ice Climbers ou Link enfant, mais aussi les personnages ajoutés via DLC sur Wii U et Nintendo 3DS, comme Ryu, Bayonetta ou encore Corrin.

Le trou noir est l’un des objets les plus intéressants de cet épisode.

Mais de nouvelles têtes font également leur apparition, vous vous en doutez. Pour l’instant, seuls les Inklings de la série Splatoon, et Ridley de la saga Metroid ont été confirmés. J’ai eu l’occasion de les essayer tous les deux et chacun possède des caractéristiques assez uniques qui les rendent intéressants à jouer et à apprivoiser.

L’Inkling, sans surprise, utilise la peinture pour attaquer et se défendre. Il peut par exemple se servir de son pistolet à peinture pour venir gêner ses adversaires, ou tout balayer sur son passage avec le fameux rouleau. Plutôt rapide, il doit néanmoins penser à recharger régulièrement son réservoir d’encre pour ne pas venir à manquer de munitions au moment critique. Il semble en outre avoir une bonne capacité de récupération grâce à sa projection sous forme de calamar, ce qui pourra s’avérer utile.

Réclamé par les fans depuis des années, Ridley, l’un des ennemis les plus féroces de Samus, fait enfin son apparition dans la série. À la manière de Pit ou Kirby, il dispose de plusieurs sauts à la suite pouvant le sortir de situations délicates. S’il dispose d’attaques à distance comme l’envoi de boules de feu, ses attaques rapprochées sont terrifiantes, et il peut par exemple vous trainer sur de nombreux mètres tout en vous infligeant des dégâts. Son Final Smash n’est pas en reste, et envoie vos adversaires sur le vaisseau de Samus avant de leur décocher un surpuissant rayon d’énergie. C’est sûr, Ridley va faire des dégâts.

Pour la première fois, des mascottes iconiques comme Mario vont pouvoir défier des nouveaux-venus comme les Inklings.

Et les autres nouveautés ?

Si aucun mode de jeu n’a pour l’instant été annoncé, de nombreux changements peuvent déjà être observés. Le stage doit par exemple désormais être sélectionné avant les combattants. Anodin ? Pas forcément, car vous devrez peut-être revoir votre stratégie en fonction du champ de bataille sélectionné pour ne pas perdre votre avantage.

Le jeu fait toujours la part belle aux nouveaux objets, pour le plus grand plaisir des fans. Il y a de nouveaux Pokémon bien sûr, comme Lunala et son rayon dévastateur ou Raichu d’Alola, gênant comme il faut. Du côté des nouveaux trophées aide, on notera l’arrivée de Bomberman, Knuckles ou encore Krystal de la série Star Fox. Les objets ne sont pas en reste, avec le redoutable trou noir qui avalera les adversaires qui s’en approcheraient  un peu trop, l’anneau étoile de Super Mario Galaxy qui vous fera passer d’un côté à l’autre du champ de bataille en un clin d’œil, et la redoutable fausse balle Smash qui vous inflige des dégâts si vous la confondez avec la vraie.

Cet épisode introduit les combattants Echo, des versions légèrement modifiées d’autres personnages, histoire de varier les plaisir. Ici, Daisy représente le combattant Echo de Peach.

Globalement, le jeu est plus dynamique et rapide que jamais. Il n’y a plus aucun temps mort lors des joutes, et notamment au niveau des Final Smashes dont les scènes cinématiques avaient tendance à trainer en longueur et casser un peu le rythme de l’ensemble. Ici, on va droit au but, et tout s’enchaine à la vitesse de l’éclair !

Graphiquement, le jeu est clairement un cran au-dessus de ce que l’on a pu voir sur Wii U, avec des graphismes très fins et une animation à la fluidité parfaite. Certains personnages ont bénéficié d’une mise à jour graphique bienvenue et on apprécie la variété offerte en termes de costumes. Là où les précédents volets se contentaient de modifier la couleur des protagonistes, on a ici droit à de véritables variantes issues des différents jeux desquels ils sont issus. On retrouve ainsi Mario dans sa tenue de Super Mario Maker, ou dans costume de marié de Super Mario Odyssey. Link est inspiré du récent Breath of the Wild mais peut aussi revêtir son ancienne tunique. Quant aux Inklings, ils existent en autant de variétés que dans Splatoon.

Les personnages disposent désormais de nombreuses tenues différentes.

Des attentes élevées

Oui, Ultimate est bien la version la plus complète de Super Smash Bros.. Oui, son nombre de personnage est exceptionnel. Oui, il est plus dynamique que jamais. Et oui, ce sera à coup sûr LE jeu à ne pas manquer cette fin d’année. Pour autant, il reste encore énormément d’inconnues au sujet du contenu annexe du titre, et en particulier d’un mode Histoire scénarisé, grand absent de la version Wii U. Car aussi complet et fun soit-il, il n’y a que le contenu final fera la différence entre un grand titre et un bon jeu. Et cela, seuls les prochains mois nous le diront.

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Merci à Nintendo Benelux pour l’invitation.