À mi-chemin entre Tetris et Katamino, Patchwork avait su trouver son public lors de sa sortie en 2015. Il nous revient cette fois en version « Express« . Qu’est-ce qui change et à qui est-il destiné ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.

Petite piqûre de rappel

Si vous avez loupé la version originale de Patchwork, bonne nouvelle : Patchwork Express en reprend les grandes lignes. Le titre – jouable à deux joueurs uniquement – vous invite en effet toujours à confectionner la plus jolie couverture. Comprenez par là « celle qui aura le moins de trous »… Car en effet, les morceaux d’étoffe que vous allez devoir récupérer pour ce faire sont de formes pour le moins particulières et, une fois posées sur votre patron, ne vous faciliteront pas forcément la tâche lorsqu’il s’agira de poser la pièce suivante, puis la suivante, puis la suivante, …

Et concrètement, comment on joue ?

Les deux joueurs avancent chacun sur le plateau central, indiquant le temps qui passe. On ne joue pas à tour de rôle, mais c’est toujours le joueur accusant le plus de retard sur ce « plateau chrono » qui prend la main, quitte à jouer plusieurs fois jusqu’à ce qu’il ait rattrapé son adversaire.

À votre tour, deux actions sont possibles : soit avancer votre pion pour dépasser votre adversaire et amasser autant de boutons – la monnaie du jeu en quelques sortes – que de cases parcourues, soit choisir l’une des trois pièces d’étoffe devant le pion neutre commun. Ces morceaux de tissu ont un coût en boutons, mais ils peuvent aussi vous en faire gagner. Ils ont également un coût en temps, vous forçant à avancer votre pion sur le plateau chrono. Si vous progressez trop vite, vous risquez donc aussi d’avoir moins d’opportunités au cours de la partie. À vous de trouver le bon équilibre !

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Le plateau chrono au centre de la table, entouré des nombreuses pièces de tissu.

Le plateau central, en plus de comptabiliser le temps qui passe, permet aussi aux plus rapides de s’emparer de petits carrés d’étoffe, parfaits pour combler un vide sur votre couverture.

Lorsqu’il ne reste plus que cinq morceaux d’étoffe à disposition, de nouvelles pièces sont alors ajoutées et l’on entre alors dans la dernière ligne droite du jeu. Il ne reste en effet alors que très peu de temps aux deux joueurs pour terminer leur couverture. Les pièces supplémentaires venant juste d’apparaitre possèdent d’ailleurs des formes plus simples à caler dans votre patron sans doute déjà bien entamé.

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Dans le meilleur des cas, voici à quoi ressemble une couverture complète. Une situation plutôt rare cependant.

Le gagnant sera bien entendu celui qui aura récolté le plus de boutons, sachant que des pénalités importantes seront infligées pour chaque trou dans votre ouvrage.

Elle est belle ma couverture !

La petite taille de la boite facilite évidemment son transport. À l’intérieur, on découvre les deux patrons, la piste de suivi du temps, mais aussi et surtout les nombreux morceaux d’étoffe, sous forme de pièces en cartons, joliment illustrés. Grâce à la qualité du matériel, confectionner sa couverture a quelque chose de très satisfaisant !

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Le matériel est doté d’illustrations de qualité.

En conclusion

S’il ne change pas fondamentalement la recette originale, Patchwork Express a le mérite d’être toujours aussi efficace et agréable à jouer. Il a surtout été bien nommé : les parties ne durent en effet pas plus de 15 minutes. Et surtout, il convient tout particulièrement aux plus jeunes enfants, en plus de leurs parents pressés. Le casse-tête reste en tous cas intact et prend toujours autant de plaisir à se creuser les méninges pour jongler entre le placement opportun des pièces et l’accumulation des boutons en vue du décompte final.

Où l’acheter ?

Les boutiques de jeu spécialisées sont les mieux placées pour vous fournir une boite de Patchwork Express. Vous le trouverez également en ligne pour un vingtaine d’euros, chez Philibert ou Amazon.

Produit fourni par Funforge pour les besoins de cet article.