Si à l’évocation de Montmartre, vous visualisez immédiatement les peintres en activité sur la célèbre butte, vous avez vu juste : le dernier jeu des éditions BLAM! vous emmène au début du XXe siècle. On remonte le temps ensemble ?

Où sont mes pinceaux ?

Le principe du jeu est simple. Lors de votre tour, vous pouvez effectuer l’une des deux actions possibles, à savoir peindre ou vendre. En somme, ce que n’importe quel peintre débutant ferait dans cette situation !

Si vous décidez de peindre, vous devez poser une ou deux cartes de votre main sur la table, selon l’état d’avancement du tableau en question, représenté par un chiffre. Pour en poser deux, leurs valeurs cumulées doivent être inférieures ou égales à cinq. Vous allez ainsi commencer à garnir votre atelier, en réunissant vos toiles par sujet.

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Allez-vous tabler sur le nombre de toiles ou sur la qualité de ces dernières ?

Bien sûr, il va aussi vous falloir vendre vos œuvres. Si c’est l’action que vous choisissez d’effectuer, vous pouvez vous séparer de n’importe quelle toile, quel que soit son état d’avancement, mais certaines conditions doivent être remplies. Pour cela, vous devez être majoritaire par rapport aux autres joueurs, en valeur ou en nombre de cartes. Ainsi, vous pouvez très bien avoir plusieurs cartes faibles qui, ensemble, totalisent un score élevé, ou seulement une carte à forte valeur. Cependant, chaque collectionneur ne s’intéresse qu’à un seul type d’œuvre. Pour pouvoir lui vendre votre toile, il faut qu’Ambroise Vollard, le marchand d’art, ne soit pas à ses côtés. C’est uniquement si c’est conditions sont respectées que vous pourrez vendre votre travail au collectionneur concerné.

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Lorsque le marchand d’art est aux côtés d’un collectionneur, impossible de faire affaire avec lui.

Comment on gagne ?

Il faudra être tactique pour espérer remporter la partie. Car le prix de rachat des œuvres par les collectionneurs est croissant. Allez-vous tenter d’amasser rapidement plusieurs petits montants, ou au contraire garder vos munitions – dans la mesure du possible – pour espérer remporter de plus grosses sommes ? Anticiper le jeu de l’adversaire pourrait là aussi vous être bien utile.

Au cours de la partie, vous aurez par ailleurs l’occasion d’acquérir un et un seul contrat, selon le nombre de collectionneurs avec lesquels vous avez fait affaire. Si ces contrats peuvent vous rapporter gros, vous pourriez tout aussi bien les louper si vous tentez le diable en essayant de vous procurer le plus important.

Et le matériel ?

Vous l’aurez sans doute déjà remarqué : les illustrations, signées Jeanne Landart, plongent le joueur immédiatement dans l’ambiance. On apprécie les différentes toiles aux techniques plus ou moins avancées, et on n’aurait pas été contre quelques sujets supplémentaires, histoire de varier un peu plus l’ensemble.

Pour le reste, rien d’exceptionnel : les grandes cartes font parfaitement leur office.

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Simple et efficace : tout le contenu entre dans une petite boite pratique à emmener partout.

À vous la gloire ?

Montmartre est un jeu de majorité malin, facile à prendre en main et doté d’un matériel aux illustrations soignées. Il propose des mécaniques intéressantes et originales qui parviennent à le distinguer des autres jeux du genre. On préférera néanmoins y jouer à trois ou quatre plutôt qu’à deux, une configuration qui se voit amputée de la présence pourtant intéressante du marchand d’art.

Le titre est disponible dans les boutiques spécialisées contre une vingtaine d’euros, ou en ligne, sur Amazon ou Philibert, par exemple.

Produit fourni par BLAM! pour les besoins de cet article.