Vous aimez les jeux de rôles faisant intervenir des cartes dans leur système de combat ? C’est mon cas. Alors quand j’ai découvert que le dernier volet de la série SteamWorld adopterait ce modèle, je n’ai pas hésité longtemps. Et voici donc ce que j’ai pensé de SteamWorld Quest: Hand of Gilgamech, sur Nintendo Switch.
Raconte-moi une histoire
L’histoire met en scène Armilly qui, aux côtés de ses amis, entame une quête – il y avait un indice dans le titre – qui la mènera, on l’espère pour elle, jusqu’à la guilde des héros dont elle veut faire partie. Elle entame donc un long et périlleux voyage lors duquel elle croisera la route de dangereux ennemis et rencontrera des personnages loufoques.
Si le scénario ne semble pas forcément innovant de prime abord, il est cependant raconté de manière plutôt originale puisqu’il s’agit en réalité d’une histoire racontée par un père à son fils. Notre protagoniste commente ainsi chaque évènement survenant lors de son périple comme si elle racontait sa propre histoire, ce qui est plutôt bien trouvé.

C’est l’heure du du-du-duel !
Venons-en directement au cœur de cet opus : le système de combats à base de cartes. Depuis Baten Kaitos: Les ailes éternelles et l’océan perdu sur Nintendo GameCube, ce genre de gameplay m’a toujours attiré… à condition qu’il soit bien pensé. Fin du suspense : c’est le cas ici. Il faut dire que le jeu a la gentillesse de vous prendre par la main dès les premières minutes de jeu, et ajoute de nouvelles mécaniques et subtilités de manière très progressive.

Car il ne suffit pas de jouer des cartes aléatoirement pour venir à bout de vos adversaires. Vous devrez en effet faire des choix entre protéger et soigner vos alliés, attaquer vos adversaires tout en prêtant attention à leurs faiblesses, mais aussi accumuler suffisamment de points de pression (en jouant des cartes basiques) pour pouvoir jouer des cartes plus puissantes lors d’un prochain tour. En outre, en jouant uniquement des cartes issues du même personnage, vous effectuez un combo qui libère le pouvoir d’une carte supplémentaire.
Vous l’aurez compris, le système est complet et ne dévoile toutes ses finesses qu’après quelques heures de jeu, et au fur et à mesure que vous construirez votre paquet de cartes.
Pour le reste, le titre propose une quête somme toute assez classique, faite de rencontres cocasses, de découvertes de lieux variés et d’affrontements contre des ennemis de plus en plus redoutables.

Et la réalisation ?
Graphiquement, l’ensemble cartoon et toujours très typé steampunk fait des merveilles sur Nintendo Switch. C’est coloré, varié et possède beaucoup de caractère.
Les combats, nombreux, sont heureusement retranscrits de façon très claire et lisible, que ce soit au niveau des personnages présents à l’écran mais aussi et surtout de la main de cartes du joueur, élément crucial s’il en est.
Enfin, mention particulière pour la bande son et notamment la mélodie des batailles, orchestrées de main de maitre. À noter également le doublage en anglais de bonne qualité (les dialogues sont sous-titrés en français).
Conclusion
Une fois de plus, les équipes derrière SteamWorld sont parvenus à renouveler la licence dans le fond comme dans la forme. En lui insufflant une ambiance fantasy et surtout en y greffant un système de combats au tour par tour mettant en avant l’utilisation de cartes, les développeurs parviennent sans peine à étonner les joueurs, tout en leur offrant un jeu addictif, conséquent en termes de contenu et au gameplay solide. Chapeau !
Où l’acheter ?
Le titre est uniquement disponible en téléchargement sur le Nintendo eShop de la Nintendo Switch, au prix de 24,99 euros.
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