Après Bubblee Pop et Banquet Royal, Bankiiiz sort cette année Mū, un jeu dont l’illustration de couverture japonisante attire tout de suite le regard. Vous voulez savoir ce qu’il a exactement à proposer ? Cela tombe bien, c’est l’objet de cet article !
Un citoyen d’exception
Dans Mū, vous incarnez un simple citoyen qui tente d’accéder à la caste dirigeante. Pour y parvenir, vous allez devoir construire une cité-source d’exception, ou du moins plus impressionnante que celle de vos adversaires, le jeu étant jouable jusqu’à quatre. Créez des sources, concrétisez vos projets et construisez les bâtiments qui vous rapporteront le plus de points d’accomplissement.
Et comment on joue ?
Devant vous, un plateau de jeu représentant l’endroit où vous allez devoir bâtir votre cité. Celle-ci sera composée de neuf zones pour autant de bâtiment. La partie début par une manche lors de laquelle on choisit ses cartes projet, puis se poursuit par trois manches invitant les joueurs à choisir et placer leurs cartes bâtiments.
Les manches se déroulent toujours de la même façon : les joueurs disposent d’une main de quatre cartes, en choisissent deux, puis en posent une devant eux. Il passent alors le paquet de cartes restantes à leur voisin jusqu’à n’avoir plus que trois cartes posées.
Les cartes bâtiments peuvent être placées où bon vous semble sur le plateau. Notez cependant qu’elles comportent des demi-symboles sur chacun de leurs quatre côtés. S’ils sont assemblés, ceux-ci vous rapporteront de précieux jetons source à l’importance capitale, puisque ce sont eux qui vous permettent de réaliser les projets que vous avez sélectionnés au départ. Projets qui vous rapportent eux-mêmes des points de victoire et quelques pouvoirs bien pratiques en cours de jeu. Tout est lié.
Aux armes, citoyens !
Une fois les bâtiments posés et la manche terminée, on passe à la phase offensive. Le ou les cartes militaires vous indiqueront sur quelle ligne ou colonne l’affrontement aura lieu. Il ne vous reste alors plus qu’à compter de combien symboles militaires dispose chaque joueur et d’ainsi déterminer le vainqueur de la bataille. Ce dernier reçoit des points de victoire tandis que le perdant se voit pénalisé en devant poser un jeton Destruction sur l’un de ses bâtiments, dont il ne pourra plus utiliser les effets.
L’aspect militaire peut donc sembler accessoire de prime abord, mais peut vous jouer de mauvais tour si vous le négligez.
L’heure de la moisson
En fin de partie, il ne vous reste plus qu’à compter les points… ce qui ne sera pas une mince affaire, car de nombreux éléments entrent alors en ligne de compte. Vous commencez par compter le nombre de symboles nourriture présents sur votre plateau, et gagnez quelques points supplémentaires si ce nombre excède votre nombre de bâtiments. Les symboles foi rapportent également des points, de même que les cartes projets ou les jetons de victoire accumulés lors des affrontements.
Une bien jolie cité
Au niveau du matériel, on apprécie les illustrations de Sylvain Aublin tant sur la boite que sur les tuiles : c’est une véritable cité que l’on voit se construire sous nos yeux et que l’on prend plaisir à bâtir. Les tuiles sont de taille confortable mais manque peut-être un peu de clarté au niveau des couleurs utilisées. On peut heureusement se fier aux symboles pour y remédier.
À qui s’adresse ce jeu ?
S’il n’est pas foncièrement complexe, Mū n’est pas un jeu qui s’apprivoise immédiatement. La première partie se joue en effet à l’aveugle et on ne saisit pas tout de suite quelles sont les conséquences de chaque acte ni vers quoi axer sa stratégie en priorité. Quelques parties plus tard, on a finalement toutes les cartes en main pour faire les choix qui s’imposent. Pour cette raison, je conseillerais le jeu à partir de dix ans, le décompte final n’étant pas forcément aisé en-dessous de cet âge. Un bon jeu pour apprendre le draft et la planification en famille donc.
Où l’acheter ?
Comme d’habitude, privilégiez les revendeurs spécialisés ou l’achat en ligne (Philibert ou Amazon) pour dénicher Mū, dont le prix conseillé est de 25 euros.
Produit fourni par Bankiiiz pour les besoins de cet article.
Le Ludi Mag 