Ils sont parmi nous. Vous les avez peut-être croisés… Ils sont comme vous et moi, du moins en apparence. Pourtant, à tout moment, ils peuvent dégainer leur téléphone portable et se lancer à la poursuite d’une créature invisible à vos yeux. Eux, ce sont les utilisateurs de Pokémon GO, la nouvelle application phénomène de Nintendo.
De quoi s’agit-il exactement ?
Il s’agit d’une application pour smartphones iOS et Android qui vous met dans la peau d’un dresseur de Pokémon dans la vie réelle, grâce à la réalité augmentée et à la géolocalisation de votre appareil.
Concrètement, le logiciel affiche une carte interactive de votre quartier et des Pokémon apparaissent en temps réel à certains endroits clés, au fur et à mesure que vous vous baladez. À vous de les capturer grâce à votre smartphone.
L’application propose des options de partage avec les autres joueurs pour motiver les joueurs à découvrir de nouveaux lieux et rencontrer d’autres joueurs.
Déjà un succès planétaire…
Il n’a beau être disponible que dans trois pays pour l’instant – États-Unis, Nouvelle-Zélande et Australie – nombreux sont les joueurs à avoir trouvé un moyen détourné pour se procurer l’application. En une semaine, près de dix millions de téléchargements étaient comptabilisés, avec plus d’un million et demi de dollars de recettes… par jour. La fréquentation du jeu dépasse même celle de certains réseaux sociaux comme Whatsapp !
… mais aussi des polémiques
L’application pourrait-elle accéder aux données de votre compte ? C’est l’information qui a circulé un moment. Les développeurs ont confirmé que le jeu pouvait accéder à certaines informations confidentielles du compte de l’utilisateur (nom, âge, etc.) mais que ce « bug » serait rapidement résolu.
Attention également à l’afflux de fausses applications qui prétendent s’appeler « Pokémon GO » mais qui ne sont en fait que des nids à virus conçus pour dérober vos données.
Si l’application semble consommer rapidement la batterie de ses utilisateurs, on notera surtout un certain nombre de situation embarrassantes voire dangereuses qui se seraient déjà produites alors que les dresseurs en herbe étaient à la recherche de créatures rares. Certains cafés interdisent déjà son utilisation qui gênerait certains clients, alors que d’autres l’utilisent pour attirer les consommateurs ! Aux États-Unis, la police de certaines villes met en garde contre son utilisation au volant et demande aux utilisateurs de rester conscients de leur environnement « réel ». Une utilisatrice aurait même découvert un cadavre dans une rivière là où elle aurait sans doute préférer tomber sur un Poissirène.

Et en Europe, c’est pour quand ?
Devant le succès exceptionnel rencontré par le titre, les serveurs ont un temps été saturés, mais l’application est déployée progressivement en Europe depuis cette semaine.Une question de jours donc, avant de pouvoir tous les attraper.