Après deux épisodes des Légendes de LumaOh Capitaine! et Nomades – Ludonaute est de retour avec une petite boite au titre bizarre : CIV. Qu’est-ce qui se cache derrière ce nom ? On va voir cela ensemble, CIVous le voulez bien…

Mais pourquoi CIV d’abord ?

CIV pour civilisation. CIV pour Carta Impera Victoria. Mais aussi CIV pour 104, comme le nombre de cartes dans la boite. Malin. Un titre aussi travaillé n’augure que du bon, vous ne croyez pas ?

Comme vous l’aurez deviné, le jeu consiste à être le premier à bâtir sa civilisation. Pour ce faire, rien de plus simple, il vous suffit d’accumuler sept (ou huit selon le nombre de joueurs) cartes du même domaine. Sauf que vos adversaires ne vous laisseront pas faire, vous vous en doutez…

Et comme ça marche ?

Plus concrètement, vous commencez la partie avec trois cartes en main. À votre tour, vous devez en poser une devant vous. Il existe six domaines (ou familles) de cartes. Chaque domaine possède deux types de pouvoir : le premier s’active dès que vous possédez au moins trois cartes du domaine en question, tandis que le second est utilisable immédiatement mais requiert de sacrifier une carte. À la fin du tour, vous complétez votre main.

Et c’est tout. Simple, efficace et fluide. Mais vous allez vois que la partie ne sera pas pour autant une balade de santé.

On aime ou on n’aime pas, mais on ne reste pas insensible aux illustrations modernes et assumées.

Un véritable affrontement

En effet, le jeu offre une interaction relativement forte entre les joueurs. Si certains pouvoirs vous octroient des bonus personnels – la possibilité de piocher plus de cartes, défausser des cartes inutiles, etc. -, d’autres sont bien plus redoutables et vous permettront de ralentir la progression de votre adversaire, par exemple en lui interdisant de poser une carte d’un certain type ou en compliquant les conditions de sa victoire.

Pourquoi on aime ?

Là ou le jeu fait fort, c’est qu’il pose un dilemme permanent : dois-je continuer à poser des cartes d’un domaine en particulier ou bloquer mon adversaire, quitte à sacrifier une carte et éventuellement changer de stratégie ? Il y a ce côté bluff aussi, quand un joueur semble sur le point de terminer la partie. Possède-t-il vraiment la dernière carte qui lui manque ? J’ai d’ailleurs réussi à remporter une partie très mal engagée en me défendant continuellement. En effet, si personne ne possède de domaine complet en fin de partie, c’est celui qui en possède le plus grand nombre qui est déclaré vainqueur. Retournements de situations en perspective !

Un exemple de partie en cours avec un joueur qui semble viser une victoire avec les cartes scientifiques (vertes).

Enfin, il y a aussi une touche de probabilités. Le paquet de carte est en effet divisé en trois âges, chacun proposant une répartition de cartes différente. Le domaine de l’utopie n’apparait par exemple qu’à l’âge III, tandis que la religion n’est disponible qu’aux deux premiers. À vous d’en tenir compte pour établir votre plan d’attaque.

Et du côté du matériel ?

C’est un format compact appréciable qui nous est proposé par Ludonaute, et pour cause : le jeu ne comporte que des cartes. Et aussi une jolie pièce en métal qui vous servira à voler le pouvoir d’un adversaire. Comme toujours chez l’éditeur,  l’ensemble est soigné et les illustrations superbes.

Format compact et pratique, c’est sûr : CIV a sa place dans vos valises !

En conclusion

CIV est un jeu de civilisation rapide et prenant. On apprécie la montée en puissance lors des parties, la tension permanente et l’interaction importante entre les joueurs. Le titre est bien équilibré et les stratégies pour remporter la victoire nombreuses. Son format réduit est agréable et il y a fort à parier qu’il se retrouvera souvent dans votre sac de voyage !

Où l’acheter ?

Proposé une vingtaine d’euros, le jeu est disponible en boutiques spécialisées ou en ligne, chez Philibert par exemple.

Produit fourni par Ludonaute pour les besoins de cet article.