Qui dit jeux vidéo atypiques dit forcément Nintendo. Et avec Animal Crossing, on peut dire que le développeur japonais fait très fort. Emménager dans un village peuplé uniquement d’animaux et vivre de la pêche et de la vente de ses fruits… il fallait oser. Redécouvrons ensemble pourquoi on adore – ou on déteste – cette saga unique.
Un concept unique… et un peu fou
Il faut bien l’avouer : tout plaquer pour refaire sa vie au milieu d’animaux étranges, même les Sims n’avaient pas osé. Et pourtant, c’est bien cela que propose Animal Crossing depuis la sortie de son premier volet sur Nintendo GameCube, en 2002.
Vous débarquez, un beau jour, dans un petit village perdu au milieu de la forêt sans savoir où dormir. C’est un étrange raton-laveur du nom de Tom Nook qui vous tend la patte. Et vous propose une tente dans laquelle poser vos bagages. Très vite, vous comprenez que ce dernier est en fait un agent immobilier et que, comme dans la vraie vie, tout a un prix. Et qu’il va vous falloir travailler pour gagner votre vie, rembourser votre maison et penser à des transformations.

Pour ce faire, il n’y a heureusement que l’embarras du choix : partez à la chasse aux insectes, à la pêche ou à la recherche de fossiles rares. À moins que vous ne préfériez rendre services à vos voisins, revendre un meuble ou échanger des fruits ? Ça y est : vous voilà totalement happé par le jeu.
Des personnages loufoques
Vous le savez, les habitants du village sont des animaux, et c’est déjà très étonnant en soi. Mais en plus, ils ont chacun leur propre caractère. De Rounard, le vendeur d’œuvres d’art un peu roublard, à M. Resetti, qui ne supporte pas que l’on quitte une partie sans sauvegarder en passant par la dévouée Marie, chaque personnage que vous croiserez possède sa propre personnalité que vous devrez apprendre à connaitre… sauf si l’un des habitants ne vous plait pas, auquel cas vous pourriez décider de tout faire pour le pousser à déménager. C’est aussi ça, les joies d’Animal Crossing.

Le temps passe, avec ou sans vous
Le temps du jeu est calqué sur l’horloge de la console. Ainsi, chaque événement de la vie réelle est également susceptible de se produire dans votre village. Si en été, la nature est verdoyante, les arbres perdront leurs feuilles en automne, avant d’être recouverts de neige en hiver. Le soir, les magasins ferment leurs portes et il n’est plus possible d’y faire vos emplettes. Certains événements inspirés de la vie réelle, comme Noël ou Pâques, se produiront le même jour dans le jeu. D’autres, spécifiques au titre, comme des tournois de pêche ou la visite de certains visiteurs spéciaux, se déroulent à des moments précis, généralement annoncés sur le tableau de la ville.

En outre, sachez que la ville évolue même quand vous n’êtes pas présent. Si vous vous absentez trop longtemps, vous risquez de voir votre beau village envahi de mauvaises herbes ou de retrouver des cafards dans votre maison.
Un bac à sable géant
Vous êtes libre comme l’air dans Animal Crossing, et vous disposez de tous les outils pour façonner la ville comme vous l’entendez. C’est vous qui décidez d’abattre ou de planter les arbres, de tracer de belles allées ou de marcher sur les fleurs, de faire don au musée de vos trouvailles ou de les revendre pour votre propre profit, etc.
Chaque ville est générée aléatoirement lorsque vous lancez le jeu pour la première fois. Il ne tient qu’à vous d’en faire la destination de vos rêves.

Connecter les joueurs
Depuis la sortie de Wild World, en 2005, sur Nintendo DS, il est possible de visiter le village d’autres joueurs, mais aussi de partager des moments avec d’autres partenaires, parfois à l’autre bout du monde. À partir de là, il n’y a plus que l’imagination des joueurs comme seule limite. Si les plus sages se contenteront d’échanger des objets, ou des fruits rares qui ne poussent que dans leur village, certains se réuniront pour disputer une partie de cache-cache, assister au feu d’artifice du Nouvel An ou fêter un anniversaire. On a même vu des mariages par consoles interposées !
Une esthétique très japonaise
Enfin, Animal Crossing arbore un style graphique très japonais et particulièrement enfantin, qui peut bien souvent freiner les joueurs et les tromper quant à son contenu. Mais si vous parvenez à passer outre les personnages rondouillards aux grands yeux innocents et les décors rose bonbon, vous vivrez à coup sûr une expérience inoubliable… dans tous les sens du terme !
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Et vous ? Pourquoi aimez-vous (ou pas) Animal Crossing ?